FAQ COVID 19

 

Questions - réponses sur le CoVID-19 et les moyens de lutte contre cet envahisseur invisible. Retrouvez les réponses à des questions pratiques sur des aspects médicaux, des moyens de lutte et de protection contre ce virus, de gestion des risques liés au matériel médical


Pour toutes questions complémentaires, envoyez un mail à l’adresse : clinicaleval@winncare.fr


Comité de rédaction
Philippe Espinasse
Ancien IDE et Cadre des hôpitaux
DU Hygiène hospitalière
DU Affaires règlementaires des DM
Vincent Goumy
Docteur en Pharmacie
Ancien Pharmacien des hôpitaux

Généralités

Après avoir été baptisé nCoV-2019, ce nouveau coronavirus a été appelé SARS-CoV-2 (SARS pour "Syndrome Aigu Respiratoire Sévère" et CoV pour "COronaVirus").

La maladie a été nommée Covid-19 le 11 février 2020 pour être "plus facile à prononcer" (OMS).

Signification : "Co" signifie "corona", "vi" pour "virus" et que "D" pour "disease" (maladie en anglais).

 

Personne ayant eu un contact ponctuel avec un patient "confirmé" à l’occasion de la fréquentation de lieux publics, sauf circonstances particulières qui peuvent justifier un classement en risque faible.

Conduite à tenir : aucune mesure spécifique à prendre.

Personne ayant eu un contact ponctuel étroit et/ou prolongé avec un patient "confirmé" à l’occasion de la fréquentation des lieux publics ou contact dans la sphère privée ne correspondant pas aux critères de risque modéré/élevé.

Conduite à tenir : surveiller l’apparition de symptômes pendant une durée de 14 jours après le dernier contact à risque avec le cas : prise de la température deux fois par jour et surveillance de l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires, ...).

Attention : dès l’apparition d’un de ces symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires, ...) porter un masque et s’isoler, contacter immédiatement la cellule régionale de suivi pour prise en charge sécurisée via le SAMU-Centre 15 en signalant le contact avec un cas confirmé de Covid-19.

Personne ayant partagé le même lieu de vie que le patient "confirmé" lorsque celui-ci présentait des symptômes (exemple : famille, même chambre ou ayant eu un contact direct, en face à face, à moins d’1 mètre du cas classé «cas possible» ou «cas confirmé» au moment d’une toux, d’un éternuement ou lors d’une discussion, d'un flirt, amis intimes, voisins de bureau; voisins du cas index dans un avion ou un train en l’absence de mesures de protections efficaces (évaluer la proximité du contact, rechercher des moments à risque particulier de transmission du virus).

Conduite à tenir : Le sujet contact à risque élevé d’un cas confirmé de Covid-19 doit bénéficier d’un isolement à domicile d’une durée de 14 jours après le dernier contact à risque avec le cas. Durant son isolement, le sujet contact doit rester à domicile et éviter les contacts avec l’entourage intrafamilial (à défaut port d’un masque chirurgical).

Se laver très régulièrement les mains avec du savon et utiliser des solutions hydro alcooliques (SHA).

Surveiller sa température et l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires, ...).

Attention : en cas d’apparition de fièvre ou de symptômes, porter un masque et contacter immédiatement la cellule régionale de suivi pour prise en charge sécurisée via le SAMU-Centre 15 en signalant le contact avec un cas confirmé de Covid-19. Les autorités sanitaires assurent un suivi téléphonique quotidien du sujet contact (cellule régionale de suivi des sujets contact de Covid-19).



Médical

Très fréquent : symptômes aigus d'infections des voies respiratoires (toux sèche, détresse respiratoire) et/ou fièvre supérieure ou égale à 38°C.

Fréquent : courbatures, douleurs musculaires, frissons, fatigue intense, maux de tête, rhume, perte du goût (dysgueusie ou agueusie) et/ou odorat (anosmie)..

 

La période d'incubation semble être de 5 jours en moyenne (2-12jours).

Commentaire : la période d'incubation est la période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes.

La période de contagiosité n'est pas encore bien définie mais il est probable qu'une personne infectée puisse être contagieuse dans les 24 heures précédant les symptômes.

Fièvre, frissons, courbatures musculaires très intenses, maux de tête très intenses, Toux fréquente, gêne pour respirer, douleurs au niveau du thorax très intenses, essoufflement au repos, essouflement à l'effort léger, difficulté à boire et manger correctement, altération de la conscience, déshydratation, altération de l'état génral brutal (notamment chez la personne âgée de plus de 70 ans).

Attention: signalez si vous crachez "sale" car c'est un signe de surinfection.

Polypnée (fréquence respiratoire > 22/min).
Oxymétrie de pouls (Sp02) strictement inférieur à 90% en air ambiant mesurée par un professionnel de santé.
Pression artérielle systolique < 90 mm de Hg mesurée par un professionnel de santé.
Altération de la conscience, confusion, somnolence.
Déshydratation.
Altération de l’état général brutal notamment chez le sujet âgé de plus de 70 ans.

La formule hospitalisation à domicile est possible lorsque :
Pas de surveillance continue 24/24 heures (ex. soins intensifs),
Personne âgée de plus de 70 ans,
Manifestations respiratoire nécessitant une surveillance rapprochée,
Existence de facteurs de comorbidité et de risque de complications.

Attention : à titre exceptionnel, il n’est pas nécessaire que l’EHPAD et la structure d’HAD aient une convention pour intervention de l’HAD. La prescription peut être établie par tout médecin, y compris le médecin coordonnateur de l’EHPAD.

Oui. Une fiche de signalement des cas doit être complétée dès le premier les cas « possible » (fièvre ou sensation de fièvre, avec des signes respiratoires (toux, essoufflement,…) ou cas « confirmé » qu’il soit symptomatique ou non. Le cas confirmé faisant suite à un prélèvement confirmant l’infection par le SARS-CcV-2.

Attention : la déclaration concerne autant le résident que le personnel. Voir Santé Publique France.

L’œil pourrait être une porte d’entrée du coronavirus et constituer un vecteur de transmission. Le liquide présent dans l’œil pourrait être une source potentielle d’infection. Il a été observé chez des patients contaminés qu’il pouvait subsister longtemps.

Attention : L’application des mesures barrières est nécessaire et complétée par une attention visant à éviter de vous toucher les yeux, le nez, la bouche. Après tout contact non évitable lavez-vous les mains ou appliquez une solution hydroalcoolique.

Le virus CoVID-19 pourrait survivre jusqu’à 3 jours sur du plastique, 2 jours sur de l'acier inoxydable, 24h sur du carton et 4 h sur du cuivre (publication le 17/03/20 dans le New England Journal of Medecine).

Non. Le virus n'est pas aéroporté, il est transmis par les goutteletes ou postillons lorsque vous parlez avec une autre personne et lorsque vous toussez ou éternuez.

Commentaire : une quinte de toux projette environ 100 000 goutelettes. Un éternuement autour de 2 millions à une vitesse d'éjection de 100 mètres par seconde. Les gouttelettes sont assez grosses pour contenir des milliers de micro-organismes dont les virus. La taille des gouttelettes varie entre1 et 2000 µm dont 95% sont de l'ordre de 2 à 100 µm. La majorité des virus et bactéries qui causent les maladies respiratoires sont habituellement contenus dans des bioaérosols de diamètre supérieur à 5 µm. Vous comprenez alors pourquoi il est essentiel d'utiliser un type de masque ou d'APR à bon escient (typologie des indications et de la protection attendue), voir les FAQ EPI.

Attention : le meilleur effet barrière chez le grand public est la distance de plus de 1 mètre avec votre interlocuteur. Les gouttelettes retombent par gravité.

Non. Aucune preuve n'a été apportée. Vous pouvez boire de l'eau du robinet provenant du réseau d'eau potable.

Il s’agit de tests antigéniques qui réagissent aux protéines virales et peuvent le détecter en 15 minutes à partir d’un prélèvement respiratoire nasopharyngé. Le taux de détection de ce type de tests ne dépasserait pas 70%. Les tests de biologie moléculaire (PCR ou Polymerase chain reaction) est totalement fiable. Dans un contexte de stratégie visant à juguler l’épidémie en cherchant les cas positifs et en les isolant le test rapide présente un intérêt par sa facilité d’exécution et de traitement.

Non. Aucune donnée scientifique rapporte que le virus peut nous contaminer par voie digestive. Une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment contaminée ne peut pas être exclue.

Attention : Si vous êtes un cas « suspect » ou « confirmé », ne manipuler pas des aliments pour les autres.

Le coronavirus (SARS_CoV-2) pourrait s’en prendre au cerveau et au système nerveux périphérique. Il a été observé après l’arrêt de la sédation de patient CoVID-19 que certains présentaient des troubles du comportement inhabituels (état d’agitation, confusion, troubles spatio-temporel, difficultés à effectuer des gestes simples) et des anomalies au niveau des réflexes ostéotendineux. Des études sont en cours.

Attention : habituellement après plusieurs semaines de réanimation des patients peuvent présenter des séquelles neurologiques à type de ralentissement moteur et psychique, des troubles de l’attention,…)

Il semble que les fumeurs auraient 5 fois moins de chance d’être infectés par le coronavirus (SARS_CoV-2) que les non-fumeurs. Le processus est cours d’étude. Se rappeler qu’un fumeur a plus de risque de voir son état se dégrader s’il contracte la maladie.

Attention : si vous êtes non-fumeur, il est fortement déconseillé de vous automédiquer en utilisant des substituts nicotiniques tels que des patchs « anti-tabac ».

Il semble que les personnes présentant une obésité avec un IMC supérieur à 40 font partie des populations les plus vulnérables. Certains réanimateurs rapporte que plus de 80% des patients CoVID-19 de moins de 50 ans sont obèses. Cela avait déjà été observée lors de la grippe H1N1. Ce facteur de risque semble assoicée à une fragilité vis-à-vis des infections respiratoires.

Il n’existe pas de preuve médicale à ce que vous soyez plus sensible au virus. Cependant les cellules épithéliales de vos muqueuses nasale et bronchique sont sollicitées par les allergènes (pollens), produisant une réaction inflammatoire immunitaire de défense naturelle. Tout ce qui favorise l’inflammation peut aussi favoriser la multiplication du virus qui profite de l’activité accrue de la cellule pour se multiplier. Poursuivez votre traitement prescrit. En cas de symptômes atypiques (fièvre et/ou courbatures) différents de ceux que vous connaissez à chaque printemps contactez votre médecin traitant. En cas de difficultés respiratoires sévères associées au moins à de la fièvre et une toux fréquente, appelez le 15.



Cas concrets

Oui. Si vous n'avez pas l'obligation de vous rendre sur votre lieu de travail, vous restez confiné à votre domicile et respectez la consigne de distanciation, les gestes simples pour vous protéger et protéger votre entourage.
Vous ne sortez que pour l'approvisionnement alimentaire.

Attention : chacune de vos sorties est conditionnée à la présentation de votre attestation de dérogation complétée, horodatée et signée.

Attention : si vous avez l'obligation de travailler, votre déplacement est conditionné à une attestation de votre employeur, datée, signée pour une durée définie.

Vous restez à votre domicile et vous vous isolez et vous respectez les gestes simples pour vous protéger et protéger votre entourage.

Vous surveillez votre température 2 fois par jour et l'apparition de symptômes (toux, fièvre, difficultés respiratoires).

Vous vous mettez en arrêt de travail sauf si le télétravail vous est permis par votre employeur.

Attention : si vous êtes un personnel de santé, vous poursuivez le travail avec un masque (voir FAQ correspondante)

Vous appelez votre médecin traitant qui vous recevra à son cabinet ou réalisera une téléconsultation.

Vous restez à votre domicile et vous vous isolez.

Rester dans une pièce spécifique en évitant les contacts avec les autres occupants de votre domicile
Surveiller votre la température 2 fois par jour,
En cas d’aggravation de votre état général, appeler votre médecin traitant ou, par défaut le SAMU-Centre 15,
Lors de l’intervention d’un professionnel de santé ou d’un tiers, porter un masque médical (ou chirurgical) comme les intervenants,
Laver vous les mains avec de l’eau et du savon ou solution hydroalcoolique régulièrement,
Appliquer les mesures de distanciation sociale pour les actes le permettant tels que ménage, portage de repas,…,
Aérer régulièrement votre pièce de vie,
Nettoyer votre domicile à l’eau de javel diluée (0,5% de chlore actif) ou avec tout autre produit virucide (conforme à la norme NF EN 14476 + A1) en particulier des surfaces fréquemment touchées : poignées, téléphones, portables, etc.

Attention : pour les téléphones portables ou autres outils numériques, consulter les préconisations des fabricants concernant le procédé et les produits compatibles (ex. Apple préconise l’application d’alcool à 70°).

Oui ils doivent s’auto-surveiller.

Surveillance personnelle de la température 2 fois par jour et surveillance des signes respiratoires (toux, essoufflement, difficulté à respirer),
En cas d’apparition de fièvre ou de symptômes respiratoires prendre contact avec le médecin traitant ou, à défaut ou en cas de signe de gravité, appeler le SAMU-Centre 15,

Les prélèvements pour dépistage du Covid-19 ne nécessitent pas de masque FFP2, le masque de soins (dit aussi médical ou chirurgical) suffit.

Les masques n'ont pas grand intérêt pour le grand public. Préférer la distance de plus d'un mètre. Aucun intérêt à porter un masque seul dans son véhicule. Si le bénéfice d'un foulard/écharpe peut être perçu comme utile, vous devez savoir que plus vous portez cette protection respiratoire longtemps moins elle devient efficace. Vous devrez alors changer votre foulard/écharpe toutes les 3 heures d'autant que les fibres de ces tissus ne sont pas adaptées. Mieux vaut ne rien porter.

Les appareils de protection respiratoire sont réservés aux professionnels de santé. Si vous n'en disposez plus vous pouvez superposer deux masques médicaux ou chirurgicaux et les changer toutes les 3 heures mais ce système n'aura pas un niveau d'efficacité de filtration permis par un FFP2. Par défaut de masque médical ou chirurgical, préférez la téléconsultation si possible ou l'utilisation d'un système artisanal à partir d'un média filtrant en tergal (non poreux) enchassé entre 2 filme textile non tissé idéalement. Vous devrez alors les éliminer toutes les 3 à 4 heures ou les retirer à cette même fréquence et les conditionner dans contenant fermée jusqu'à pouvoir les laver en machine à 60°C sur une durée d'au moins 30 minutes.

Non. Winncare n'est pas un fabricant de masque médicaux et d'appareil de protection respiratoire (APR).

Oui. Il est possible de concevoir des masques mais leur efficacité de filtration associée à la pression de leur résistance aux éclaboussures (quite de toux, éternuement sera aléatoire. Conformément au principe de précautions et de responsabilité, nous avons refusé de fabriquer des masques de "fortune" présentant un aléa en terme d'équipement de protection individuelle et nous exposant sur un plan juridique.
Attention : vous devrez le changer toutes les 3 heures.

Utiliser une blouse en tissu que vous retirerez après chaque utilisation et la laverez en machine à 60°C sur une durée de 30 minutes.

Procéder au bionettoyage des sols et surfaces.
Attention : ne pas utiliser un aspirateur générateur d’aérosols pour le nettoyage des sols.

Nettoyer les sols et surfaces avec un bandeau de lavage à usage unique imprégné d'un produit détergent, rincer à l'eau du réseau avec un autre bandeau de lavage à usage unique, laisser sécher, désinfecter les sols et surfaces à l'eau de javel dilué à 0,5% de chlore actif (1 litre de Javel à 2,6% + 4 l d'eau).
A domicile : le bandeau (ou serpière) pourra être réutilisé aprés lavage en machine (température 60° et durée du cycle 30 minutes) ou trempage aprés rinçage dans une solution d'eau de javel telle que prédécrite.

La propagation du virus par les semelles de chaussures est possible puisque le virus se dépose sur les surfaces et peut survivre en restant actif durant plusieurs heures.

Lavez vous les mains après avoir retiré vos chaussures.
Laisser vos chaussures à l'extérieur de votre logement quand cela est possible notamment en présence de jeunes enfants.
Désinfectez les semelles avec une solution d'eau de javel à 0,5% de chlore actif puis lavez vous les mains. Ceci s'adresse notamment aux travailleurs circulant dans des lieux de soins (professionnels de santé et du social, prestataires de services et distributeur de matériel médical, pharmaciens).

Oui pour abaisser la charge virale. Il est indispensable de considérer le dispositif médical comme à risque et d'appliquer les mesures d'entretien et de désinfection recommandées. Procédé de Bionettoyage avec une désinfection par un produit virucide (norme NF EN 14 ou une solution d'eau de javel (1 litre de javel à 2,6% à verser dans 4 litres d'eau froide du robinet).

Port d'un masque de soins durant toute l'activité professionnel durant 14 jours, auto-contrôle (température et signes cliniques) durant 14 jours et sil y une apparition de signes cliniques (toux, maux de tête, température, courbatures) : STOP activité et dépistage COVID-19.

En ambulance
Faire porter un masque de soins (type II ou IIR) au patient.
Port d'un masque de soins par le soignant qui accompagne le patient à l'arrière du véhicule.
Respect des Précautions Standard par le personnel du véhicule médicalisé, en particulier respect des indications à l'hygiène des mains.
Entre deux transports, procéder au nettoyage du véhicule selon les recommandations habituelles (si utilisation d'un brumisateur : selon les recommandations du fournisseur).

Non. Tous les dispositifs médicaux non dédiés qui sortent de la chambre doivent être nettoyés et désinfectés et l’environnement proche du patient (sa chambre) a minima. De façon quotidienne selon la technique et avec les produits habituels : le soignant en charge de cette désinfection doit respecter les recommandations de protection ci-dessus.

Pour tout matelas en mousse ayant été au contact de patient infecté par le CoVID-19, nous vous recommandons de les éliminer par la filière des DASRI. Concernant un matelas à air motorisé ou autre équipement dit non critique, il convient que vous restiez maître de l'emballage en vu de son enlèvement.

Réponse : un masque en tissu n'est pas utile contre le coronavirus. Le patron diffusé par le CHU de Grenoble a été pensé à destination des personnels soignants « ne prenant pas en charge de patients Covid-19 » ; ceci permettant de consacrer les masques médicaux disponibles pour les soignants des unités de soins directement exposés. Le tissu est complètement inefficace car ce que l’on attend d’un masque de soins, c’est une filtration microscopique. Pour être complètement protecteur, un masque doit pouvoir arrêter les sécrétions émises par la toux par lesquelles le Covid-19 se transmet (voir FAQ EPI dont écharpe, foulard).

Commentaire : le coronavirus ne mesure que 60 à 140 nanomètres, La protection à utiliser doit donc être étudiée pour arrêter correctement ces microparticules.

Non. Les études démontrent que le vinaigre blanc est inefficace pour détruire les virus sur les surfaces inertes. Continuer à l’utiliser dans les concentrations requises pour détartre les surfaces (ex. robinetterie) et réduire le développement de bactéries.

Comment doit on traiter les légumes et les fruits servis aux résidents ?
Laver vous les mains (eau claire et savon).
Laver les légumes et les fruits à l’eau potable,
Essuyez les avec un essuie-tout à usage unique,
Entreposer les dans un récipient et un lieu adapté.

Attention : n’utilisez jamais de solution d’eau de javel ou autre désinfectant de surface ni du vinaigre blanc.



Précautions

Déchets hors soins: utiliser la filière habituelle. Déchets et matériels de soins : utilisés privilégier le principe du matériel à usage unique, et du traçage de la filière « déchets d’activité de soins à risque infectieux » (DASRI). Tout le matériel médical utilisé dans la pièce d’isolement sera désinfecté à la fin de la prise en charge du patient.

Dans la mesure du possible, le patient "suspect" ou "confirmé" devra réaliser personnellement les opérations. Ne pas secouer les draps et le linge. Transporter les draps et le linge à laver dans la machine à laver le linge sans dépose intermédiaire dans le logement/lieu de soins. Laver le linge de literie d’un patient confirmé dans une machine à laver avec un cycle à 60 degrés pendant 30 min au minimum. Attention : il est inutile de placer ses habits ou le linge au micro-ondes, au réfrigérateur, ou encore au congélateur.

Oui. La prise en charge du linge et des draps vous expose plus au risque d’exposition par aérosolisation. Vous devez vous protéger.

Port d’une surblouse à usage unique (UU), de gants non stériles à UU, de lunettes de protection et d’un masque de protection respiratoire de type FFP2.
Ne pas secouer le linge et les draps et les mettre dans un sac adapté.

Attention : respecter un temps de latence d’au moins 3h entre la prise en charge des draps et du linge et le bionettoyage des sols et surfaces.

Appliquer le procédé de bionettoyage des sols et des surfaces après 3 heures de latence suite au retrait du linge et les déchets de la pièce.

Equipez-vous d’une surblouse à usage unique, de gants de ménage (Le port de masque de protection respiratoire n’est pas nécessaire du fait de l’absence d’aérosolisation par les sols et surfaces dès lors que les précautions ci-dessous sont respectées),
Nettoyer les sols et surfaces avec un bandeau de lavage à usage unique (UU) imprégné d'un produit détergent,
Rincer à l'eau du réseau avec un autre bandeau de lavage à usage unique (UU), Laisser sécher,
Désinfecter les sols et surfaces à l'eau de javel dilué à 0,5% de chlore actif (1 litre de Javel à 2,6% + 4 l d'eau froide) avec un bandeau de lavage à UU différent des deux précédents.

Attention : ne pas utiliser un aspirateur générateur d’aérosols pour le nettoyage des sols.

Blouse de protection : si contact direct avec le patient et son environnement proche. Gants : non, sauf si risque d'exposition à du sang ou des liquides biologiques. Masque de soins à mettre avant d'entrer dans le box/chambre d'un patient atteint par le covid-19.



Recommandations

Se laver les mains très régulièrement.

Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir.

Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades.

Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter.

Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.

Porter un masque de soins (dit aussi masque médical ou chirurgical) type II ou IIR lors de tout contact inférieur à 2 mètres.

Attention : masque de soins peut être utilisé pour une durée de 4 heures consécutives s'il est laissé en place.

Patient «cas suspect» : port d'un masque médical ou chirurgical.

Conduite à tenir : port d'un appareil de protection respiratoire (APR) de type FFP2, solution hydro-alcoolique (SHA) pour désinfecter ses mains avant et après le soin et dès le retrait des gants (gants non stériles à usage unique), lunettes de protection en plus de l’APR FFP2 pendant un soin exposant, comme les soins respiratoires susceptibles de générer des aérosols, thermomètre sans contact ou à usage unique pour la vérification de la température du patient.

Appliquer les précautions standard et complémentaires "Air" et "Contact".

Porter d’un masque ultrafiltant FFP2 lors de geste invasif sur les voies respiratoires (intubation, bronchoscopie) et pour les aérosols de ventolin chez un patient confirmé CoVID-19.

Précautions standard et précautions complémentaires de type « air » ainsi que de type « contact » :

Port d’un appareil de protection respiratoire (APR) FFP2 en vérifiant l’étanchéité au visage avant d’entrer dans le lieu de vie/soins/chambre.

Protection de sa tenue professionnelle par une surblouse à usage unique à manches longues: cette surblouse sera imperméable si réalisation de soins mouillants ou souillants.

Prévention d’une éventuelle projection dans les yeux par le port systématique de lunettes de protection.

Port d’une protection complète de la chevelure (charlotte, calot couvrant, ...).

Réalisation avec une rigueur absolue des gestes d’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique (SHA).

Port de gants à usage unique limités aux situations de contact ou de risque de contact avec du sang, des liquides biologiques, une muqueuse ou la peau lésée.

Elimination de ces équipements de protection individuelle (EPI) en DASRI avant la sortie de la chambre, sauf pour les lunettes, l’APR et la coiffe qui seront retirés après la sortie de la chambre.

Port d’un masque de soins (dit aussi masque médical ou chirurgical) durant toute l’activité professionnelle durant 14 jours.

Auto-surveillance (température et signes cliniques) durant 14 jours après le contact.

Attention : en cas d’apparition de signes cliniques, faire un dépistage CoVID-19 (frottis naso-pharyngé) et arrêt de l’activité professionnelle jusqu’à réception du résultat et isolement à domicile. Si confirmation d’une infection CoVID-19, maintien de l’isolement à domicile pour une durée de 10 jours minimum après début des symptômes et après 48 heures sans symptômes.

Attention : un masque de soins peut être utilisé pour une durée de 4 heures consécutives s'il est laissé en place.

Le confinement doit être réalisé dans une pièce dédiée, bien aérée. Elle vise à minimiser les contacts entre personnes et limiter la contamination des surfaces dans le logement.

Aérer la pièce au moins trois fois par jours ainsi que le reste du lieu de vie,

Si plusieurs WC sont disponibles un, doit être dédié. En cas de WC partagé, une hygiène stricte doit être respectée (nettoyage eau de javel ou par lingettes désinfectantes).

Respecter une distance de sécurité de deux mètres sans contacts directs.

Port d’un masque de soins (dit aussi masque médical ou chirurgical) durant toute l’activité professionnelle durant 14 jours. Auto-surveillance (température et signes cliniques) durant 14 jours après le contact.

En cas d’apparition de signes cliniques compatibles, faire un dépistage CoVID-19 (frottis naso-pharyngé) et poursuite de l’activité professionnelle jusqu’à réception du résultat.

Attention : masque de soins peut être utilisé seulement pour une durée de 4 heures consécutives s'il est laissé en place.

Port d’un masque de soins (dit aussi masque médical ou chirurgical), faire un dépistage CoVID-19 (frottis naso-pharyngé), poursuite de son activité avec un masque de soins jusqu’à réception du résultat.

Si confirmation d’une infection CoVID-19, isolement à domicile pour une durée de 10 jours minimum après début des symptômes et après 48 heures sans symptômes.

Attention : un masque de soins peut être utilisé pour une durée de 4 heures consécutives s'il est laissé en place.

Port d’un masque de soins durant toute l’activité professionnelle durant 14 jours.

Auto-surveillance (température et signes cliniques) durant 14 jours après le contact.

Attention : en cas d’apparition de signes cliniques compatibles, faire un dépistage CoVID-19 (frottis naso-pharyngé) et poursuite de l’activité professionnelle jusqu’à réception du résultat.



EPI

La pose du masque
Avant de mettre un masque, se laver les mains à l’eau et au savon avec une solution hydroalcoolique
Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et veiller à l’ajuster au mieux sur son visage
Vérifier l’absence de jet d’air dans les yeux lors d’une expiration forte

Le port du masque
Le temps de port du masque est de 4 heures
Eviter de le toucher
Ne pas déplacer le masque sur son visage (au niveau du cou, sur le crâne)
Chaque fois que vous touchez un masque usagé, se laver les mains à l’eau et au savon ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique
Lorsqu’il s’humidifie, le remplacer par un nouveau masque,

Le retrait du masque
L’enlever par derrière (ne pas toucher le devant du masque)
Pour un masque à usage unique, le jeter immédiatement dans une poubelle fermée,
Se laver les mains avec de l’eau et au savon à l’aide d’une solution hydroalcoolique.

Attention : ne pas réutiliser de masque à usage unique. Ne pas réutiliser un masque « grand public » qui n’aurait pas été préalablement lavé conformément aux instructions du fabricant. Ne pas réutiliser un masque « grand public » au-delà du nombre de lavage mentionné sur l’emballage.

Mettre le masque de manière à couvrir le nez et la bouche, puis le serrer afin qu’il épouse bien le visage. Ne plus toucher le masque après l’avoir mis. Après chaque contact avec un masque d’hygiène usagé, par exemple en l’enlevant, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec un produit désinfectant (SHA). Ce type de masque peut être porté au moins pendant 2 à 4 heures même si l’intérieur est humide. Le remplacer ensuite par un nouveau masque propre et sec. Un masque médical jetable ne doit pas être réutilisé et immédatement jeté après l’avoir enlevé.

Il existe les masques médicaux ou chirurgicaux pour protéger le patient contre les aérosols émis par le soignant et les appareils de protection respiratoire filtrants pour protéger le soignant contre les risques d'inhalation d'agents infectieux.

Un masque de soins (dit aussi médical ou chirurgical) est un dispositif médical (norme EN 14683). Il est destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis.
Un masque FFP est un appareil de protection respiratoire (norme NF EN 149). Il est destiné à protéger celui qui le porte à la fois contre l’inhalation de gouttelettes et des particules en suspension dans l’air, qui pourraient contenir des agents infectieux.
Attention : un masque chirurgical ne protège pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air contrairement à un masque FFP.

Type I : efficacité de filtration bactérienne > 95 %.
Type II : efficacité de filtration bactérienne > 98 %.
Type IIR : efficacité de filtration bactérienne > 98 % et résistant aux éclaboussures.

FFP1 filtrant au moins 80 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur < 22 %)
FFP2 filtrant au moins 94 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur< 8 %)
FFP3 filtrant au moins 99 % des aérosols (fuite totale vers l’intérieur < 2 %)

Filtering Face Piece, littéralement « pièce faciale filtrante ».

La présence d’une soupape (ou valve expiratoire) permet de réduire la résistance lors de l’expiration et ainsi d'améliorer le confort de l’utilisateur. Cette valve ne laisse passer l’air qu’au moment de l’expiration et se ferme lors de l’inspiration. Elle ne permet pas la pénétration des particules à l’intérieur du masque. L’efficacité pour le porteur est donc identique à celle apportée par un masque sans soupape.

Un masque chirurgical est conçu pour un usage unique. Il doit être changé dès qu’il devient humide et au moins toutes les 4 heures. Un masque FFP retiré ne doit pas être réutilisé. La durée de port doit être conforme à la notice d’utilisation. Dans tous les cas, elle sera inférieure à 8 heures sur une seule journée.

Le masque APR doit être bien ajusté et étanche pour éviter des fuites qui peuvent entraîner l’inhalation de particules en suspension dans l’air et rendre l’appareil inefficace. Il est donc nécessaire que les utilsateurs (professionnels de santé) soient formés à leur usage (mise en place du masque et retrait du matériel). Un test d’étanchéité lors de la mise en place du masque FFP2 doit être effectué. Les masques doivent être mis immédiatement au rebut après leur retrait. Lorsqu’un masque est mouillé ou souillé, il sera nécessaire d’en changer immédiatement.

En pharmacie ou chez les grossistes spécialisés.

En cas d’acte invasif (ex. intubation, bronchoscopie) ou de manœuvre de réanimation: masque ultrafiltrant FFP2, lunettes de protection, surblouse lors de tout contact avec le patient et son environnement direct, gants à usage unique (UU) non stériles.

Les masques chirurgicaux doivent porter sur leur emballage: marquage CE, référence datée de la norme EN 14683, type du masque (type I, II, IIR).
Les masques de protection respiratoire FFP doivent porter sur les masques et l'emballage: marquage CE (sigle CE suivi du numéro de l’organisme notifié chargé de suivre la qualité de la fabrication), numéro et l’année de la norme correspondant au type d’appareil (EN 149 +A1 :2009), classe d’efficacité (FFP1, FFP2 ou FFP3).

Le masque dit « Grand public » est à utiliser par des personnes saines soit qui ne présentent pas de symptôme clinique d’infection virale et ne sont pas en contact avec des personnes présentant de tels symptômes.
C’est un masque « anti-postillons » qui vise à freiner la propagation du virus en constituant une barrière de protection contre une éventuelle projection du virus ou pénétration virale dans la zone bouche et nez de son utilisateur ou d’une personne se trouvant à proximité. Ils doivent filtrer de 70 à 90% les particules de 3 microns.
Ils peuvent être de fabrication artisanale ou industrielle. Il ne sont pas obligatoirement soumis à une évaluation de conformité mais il est fortement recommandé de suivre les spécifications techniques fournies par l’AFNOR.
Port limité à une demi-journée. Conditions lavage et réutilisation (T 60°, 30 min). Téléchargez le guide d'exigences minimales, de méthodes d'essais, de confection et d'usage publié par AFNOR en bas de la FAQ.

ATTENTION : les masques barrières ne se substituent ni aux masques à usage médical (NF EN 14683+AC:2019) ni aux demi-masques filtrants utilisés comme appareils de protection respiratoire contre les particules (NF EN 149:2006+A1:2009).

La Société française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) a publié un avis le 13 mars 20 concernant les bonnes pratiques à respecter pour utiliser les masques de protection. Il est notamment recommandé de respecter la durée maximale d’utilisation des masques (quatre heures pour les masques chirurgicaux et huit heures pour ceux de type FFP2) sans oublier de les détruire après utilisation. La SF2H recommande surtout de « ne pas réutiliser un masque dès lors qu’il a été manipuleì et ôté du visage ». Impossible de les laver donc, même à la température préconisée pour le linge.

Les masques ne doivent être portés que par des personnes malades dès l’apparition des symptômes fièvre et toux, ou bien le personnel soignant.

Oui si la date de péremption n’excède pas 24 mois en respectant impérativement les mêmes consignes cumulatives suivantes :

Les masques doivent avoir été stockés dans les conditions de conservation conformes à celles prévues par le fabricant ou le distributeur.

Avant leur utilisation, les masques devront avoir fait l’objet de 4 tests successifs : vérifier l’intégrité des conditionnements par contrôle visuel, l’apparence (couleur d’origine) du masque par contrôle visuel, la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque, réaliser un essai d’ajustement du masque sur le visage.

Il est à présent établi que les personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. Dans ce contexte, l’académie de médecine et la direction générale de la santé estime que le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur.

Les autorités compétentes tendent vers le port obligatoire d’un masque pour les sorties pendant la période de confinement et lors de sa levée. Il devra avoir un effet barrière aux postillons, gouttelettes lors d’un éternuement (…) qu’il s’appelle masque « grand public » ou « alternatif » aux masques médicaux ou chirurgicaux réservés aux professionnels de santé.



Techniques de soins

L'hypoxémie sévère est actuellement la seule indication retenue quelle que soit la cause. En dehors du syndrome de détresse respiratoire aiguë, les indications précises du décubitus ventral sont mal connues. Le retournement en DV est une technique simple, peu coûteuse et efficace dans ce cas.

Les contre-indications sont rares et limitées aux lésions rachidiennes instables et aux lésions cérébrales avec hypertension intracrânienne non contrôlée. La chirurgie abdominale ou thoracique et l’hémodynamique instable ne sont pas des contre-indications absolues, pour peu qu’une évaluation du rapport bénéfice/risque soit effectuée.

La mise en décubitus ventral permet d’améliorer l’oxygénation d’environ 70 % des patients traités par ventilation mécanique pour un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) quelle qu’en soit la cause. Cette technique permettrait également de réduire les lésions pulmonaires induites par la ventilation mécanique et de favoriser le drainage des sécrétions bronchiqueset permettrait de réduire le risque de pneumopathies nosocomiales.

Préparer tout le matériel nécessaire au retournement et à l’installation du patient (coussins, électrodes, drap propre, pansements colloïdes de protection.
Prendre les constantes hémodynamiques et respiratoires.
Effectuer les soins des yeux (hydrater) et les occlure par un sparadrap positionné horizontalement sur la paupière supérieure (éviter le risque d’ulcération de cornée induite par le frottement sur le drap).
Effectuer les soins préventifs de bouche et de nez (ôter tout dispositif susceptible d’entraîner des lésions cutanéo-muqueuses tel que canule de Guedel, cale-dents, …).
Vérifier la fixation des sondes et des voies d’abord (intubation, sondes gastriques, cathéters, drains,…) et la perméabilité des cathéters veineux.
Protéger le menton et les genoux avec un pansement de type hydrocolloïde multicouches si la technique utilisée selon le protocole 1, le front, le menton et les genoux si protocole 2.
Anticiper la longueur des différentes tubulures pour ne pas être gêné ou avoir à déplacer une pôche de recueil ou de perfusion en cours de retournement. Attention : entre chaque période de DV, modifier les positions des sondes d’intubation et gastrique afin de varier les points d’appui.
Retourner le patient (à trois ou cinq soignants selon la corpulence du patient).
Mettre le patient sur le côté en s’aidant du drap du dessous.
Enlever les électrodes du thorax.
Disposer un nouveau drap sur le lit du malade.
Basculer le patient sur le ventre et le recentrer.
Réinstaller le patient (chez l’homme mettre en place sous l’abdomen un petit coussin de type VCP02CIC pour réduire la pression d’appui sur les parties génitales si le sujet n’est pas alité sur un matelas à air motorisé à pression alternée).
Remettre les électrodes en place sur le dos du patient.
Positionner un coussin cunéiforme en mousse de type VTLA(XL)/HIPH sous le thorax sous le torse du patient afin de limiter les pressions au niveau de la face et éviter l’hyperextension de la tête ou au moins 2 coussins de type VCP06CIC au niveau du thorax si utilisation du VCP12CIC sous la tête.
Positionner la tête du patient sur le côté et varier le positionnement toutes les 3 heures.
Positionner les bras du patient : le bras opposé à l’intubation à hauteur des yeux et l’autre le long du corps.
Positionner les jambes du patient sur un oreiller de type VCP04CIC avec un appui au niveau des tibias ou au niveau des cheville/coup de pied).
Positionner les sondes et les drains et vérifier la perméabilité des abords vasculaires.
Vérifier la perméabilité des voies respiratoires et effectuer une aspiration endotrachéale si nécessaire.
Incliner le lit en proclive à 20◦, si l’état clinique le permet pour une meilleure tolérance digestive et la diminution des points d’appui et des œdèmes de la face.
Reprendre les constantes hémodynamiques et respiratoires.

Nous préconisons deux alternatives, soit l'utilisation d'un coussin hémicirculaire de type VCP12CIC permettant de positionner la tête en évitant les appuis au niveau de l'hémiface en contact avec la surface du matelas (répartition de l'appui au niveau frontal, réduction du risque d'escarre au niveau de l'oreille) et le dégagement des sondes et tubulures (limite le risque de plicatures) associé à des coussins cunéiformes bilatéral sous le thorax de type VCP06CIC (2 à 4 s'il y lieu) ou en utilisant un coussin cunéiforme sous le thorax de type VTLA/HIPH, la tête étant positionnée latéralement (réduit l'hyperextension de la tête et la pression d'appui au niveau de la face).
Une seule alternative pour limiter les positions vicieuses et les équins des pieds en maintenant une position physiologique par l'utilisation d'un coussin sous les tibias / cheville du patient (VCP04CIC).



Matériel

Matériel de soins : utiliser le désinfectant usuel.
Lit et literie : changement de la literie au départ du patient ou à la levée des mesures et désinfection minutieuse du lit et de l’environnement.
Environnement : utiliser le détergent/désinfectant usuel pour l'entretien quotidien (virucidie selon la norme NF EN 14476 + A1). Au transfert du patient, changement du rideau et désinfection minutieuse de l'environnement direct du patient (table de nuit, adaptable, potence, etc.).

Les recommandations de la SF2H sont d'équiper le personnel d'équipements de protection, de ne pas utiliser un aspirateur générateur d'aérosols, de désinfecter les surfaces avec de l'eau de javel dilué à 0.5% de chlore actif (5000 ppm) soit 1 litre d'eau de javel à 2,6% dans 4 litres d'eau froide du robinet.

Deux cas sont à considérer :

« Cas confirmé » (diagnostic d’infection à 2019-nCoV) : éliminer le coussin dans la filière DASRI à la sortie du patient atteint du CoVID-19.

« Cas suspect ou possible » (non diagnostiqué d’infection à 2019-nCoV) : 2 solutions

1) Procéder à un bionettoyage avec une désinfection de surface au moyen d’un produit désinfectant répondant à la norme EN 14476+A13 (activité virucide).
- A défaut de ce désinfectant appliquer une solution d’eau de javel diluée à 0,5% de chlore actif (1 litre de Javel à 2,6% + 4 l d'eau froide).
- Puis laisser le coussin 24 heures dans un lieu de stockage avant sa réutilisation.

2) Procéder au lavage de l’enveloppe externe du coussin en machine à laver avec un cycle à 60 degrés pendant 30 min.
- Puis laisser le coussin 24 heures dans un lieu de stockage avant sa réutilisation réhoussée.

Le virus pourrait survivre 24 heures sur du carton. Déballer le colis avec des gants à usage unique et éliminer les aprés usage. Lavez vous les mains avec de l'eau claire et du savon ou par défaut utilisez une solution hydro-alcoolique (SHA).
La survie du virus sur le papier n’a précisément été établie. Pour limiter les risques au maximum, veillez à ne pas exposer l’attestation à des postillons (personne qui tousse ou vous même) et lavez-vous systématiquement les mains avant et après la réception d'un courrier/lettre/document remis par une personne extérieure. Pour ce qui concerne, l'attestation de dérogation éliminez la aprés usage puisque vous devez la renouveler pour chaque nouvelle sortie.
Commentaire: il n’est pas contre-indiqué de se faire livrer des lettres ou colis.

Utiliser exclusivement des détergent désinfectant de surface ou désinfectant de surface virucide (norme 14476) ou une solution d’eau de javel à 0,5% de chlore actif (5000 ppm). Mélanger 1 litre d'eau de javel à 2,6% avec 4 litres d'eau froide du robinet.

En cas de toux ou d'éternuements, des gouttelettes infectieuses peuvent se déposer sur les draps et la housse du matelas. A domicile, dans le cas où le patient est un cas "possible" ou "confirmé" il est conseillé de laver les draps, vêtements à chaud (60 °C au moins 30 minutes) pour éradiquer la présence du virus et limiter le risque de contamination. Ne pas secouer les textiles ni les déposer entre la chambre et la machine à laver. En établissement, appliquer un nettoyage et désinfection selon les protocoles établis (voir la FAQ entretien et désinfection du matériel).

Non. En revanche nous fabriquons un lit médical X'PRESS autoportant dont l'ergonomie mécanique permet de le monter et le démonter par une seule personne formée, de déployer un matelas roulé-comprimé avant d'installer le patient. Nécessaire pour répondre à un afflux de patient aux urgences ou dans des unités de soins. Ses caractéristiques essentielles sont celles d'un lit médical hospitalier.

Non. Winncare ne commercialise pas d'appareil de mesure des paramètres physiologiques. Winncare étudie une technologie innovante qui sera dévoilée dans les mois à venir permettant d'alerter les soignants pour mieux prendre en charge les personnes en centre de gériatrie notamment.



Téléchargements

Prise en charge du matériel médical non critique après exposition à un patient atteint de la maladie CoVID-19 - 02/11/2020
Masques Barrières - Guide d'exigences minimales, de méthodes d'essais, de confection et d'usage
Masques Barrières - Patron de confection

 

 

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Dernière modification: 02-11-2020